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Kiné

Kiné du F.C SENS:

Philippe BERTRAND

36 rue Grande 77210 Samoreau

 

 FOOTBALL Philippe Bertrand, kinésithérapeute professionnel, soigne les bobos du FC Sens

Un kiné aux doigts de fée

Kiné d'une équipe de hockey professionnelle, Philippe Bertrand s'immerge dans le monde amateur avec les joueurs du FG Sens. Problèmes d'adducteurs, mal de dos, il prend en main les douleurs sénonaises.

Cindy Bonnaud

cindy.bonnaud@centrefrance.com 

« Au suivant. » Dans le couloir, les joueurs du FC Sens patientent. La file d'attente ne cesse de grossir. Chacun attend son tour pour passer dans le vestiaire des arbitres. Pas d'homme en noir à l'horizon mais une table de massage rafistolée et Philippe Bertrand, aux mains expertes. « Il y a toute l'équipe là », plaisante-t-il.

Le kinésithérapeute rend visite à Jean-Louis Granié et ses hommes, une fois toutes les trois semaines, le mercredi. Pour manipuler les footballeurs, prodiguer quelques massages et quelques conseils.

Microtraumatismes

  « On part du principe que les microtraumatismes mes sont vus, confie les technicien sénonais. Ça évite que les blessures s'aggravent. »

 Mal de dos, béquille, problèmes d'adducteurs, choc au pied, à l'orteil ou  à la cheville, Philippe Bertrand soigne la « bobolo­gie » sénonaise. Rien de ; très grave mais sa venue  est « un véritable atout » pour un club amateur. « Il y a un vrai suivi et les joueurs reprennent trois fois plus vite », poursuit Jean-Louis Granié.

Depuis trois ans, le doc fait des piges avec le FC Sens. Jean-Louis Granié le connaît bien. « Quand j'entraînais à Fontainebleau, c'était notre kiné. Il venait parfois avec nous sur le banc. Je l'ai vu réparer des mecs sur la touche en deux ou trois mouvements. C'est un magicien ce mec-là. » Son terrain de prédilection est plus la glace, que le gazon. Mais sa réputation est loin d'être usurpée.

Philippe Bertrand est kiné fédéral à la Fédération française des sports de glace. Il fait aussi partie du staff des Français volants de Paris, une équipe de hockey professionnelle qui évolue en D2. Mais un squelette est un squelette. « Les pathologies sont différentes selon les sports, concède le praticien. Mais une entorse à la cheville reste une entorse à la cheville. Que ce soit au foot ou au hockey. »

Le quadragénaire a aussi pris soin des hockeyeurs tricolores, entre 1991 et 2001, et depuis cinq ans, de l'équipe nationale de curling. Un statut qui lui a permis de s'envoler pour les jeux Olympiques de Nagano puis de Vancouver. « C'était fabuleux. J'en ai encore des frissons, sourit-il. J'ai pu boire un coup avec Sidney Crosby (NDLR : l'un des meilleurs joueurs au monde de hockey) et échanger avec d'autres professionnels, dans un cadre extraordinaire. »

Aux antipodes des vestiaires du stade Fernand­ Sastre. « Mais j'aime bien, ça me change. Les contraintes sont différentes. » Et avoir un Chalabi, un Grondin ou un Kingue entre les mains apporte aussi un peu de fraîcheur.

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